
La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Le Parlement espagnol vient de rejeter un projet loi présenté par le groupe du Parti Populaire et visant à imposer un contrat d’intégration obligatoire aux immigrés qui s’installent en Espagne.
Selon le PP, ce projet de loi a pour objectif de contraindre les immigrants à respecter les principes et valeurs constitutionnelles du pays, apprendre la langue espagnole, payer les impôts et cotisations, oeuvrer activement pour l’intégration et revenir dans leurs pays d’origine une fois au chômage.
L’initiative prévoyait également des mécanismes d’évaluation et de suivi de la mise en ouvre du contrat.
Les groupes parlementaire des socialistes et des nationalistes catalans du parti Convergence et Union, qui ont rejeté cette initiative, se disent pour la promotion auprès des communautés autonomes du plan de citoyenneté et d’intégration financé par le gouvernement grâce à un budget de 2 milliards d’euros.
Ils estiment que le projet présenté par le PP porte atteinte aux principes d’égalité dans l’application des lois aux immigrants par rapports aux citoyens espagnols, puisque les deux sont assujettis aux mêmes obligations et jouissent des mêmes droits.
Le parti de droite avait enfourché le cheval de bataille de l’immigration et fait cette proposition au cours de la campagne électorale pour les législatives en Espagne en mars dernier.
Un tollé général s’en était suivi, les partis de gauche accusant la proposition de xénophobe surtout dans le versant relatif aux "us et coutumes espagnols" que les étrangers sont accusés de ne pas respecter.
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