Belgique : des révélations sur le parcours de Brahim Abdeslam
Le parcours de Brahim Abdeslam avant les attentats de Paris et Saint-Denis en août 2015, a été révélé vendredi par un enquêteur belge.
L’officier de confession musulmane suspendu après l’attentat de la préfecture de police de Paris a décidé de porter plainte pour dénonciation calomnieuse et discrimination. En cas de non-satisfaction, ses avocats annoncent qu’ils porteraient l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
L’attentat à la préfecture de police de Paris en octobre 2019 a fait quatre morts et deux blessés - des fonctionnaires de police. Les forces de l’ordre avaient tué son auteur, un employé administratif de 45 ans. Par la suite, sept fonctionnaires dont Hervé C., capitaine de confession musulmane ont été suspendus et désarmés devant leurs collègues. Le préfet de police, Didier Lallement venait de recevoir plusieurs dizaines de signalements en interne pour des soupçons de radicalisation de policiers et policières. Après quatre mois de suspension, l’officier de confession musulmane a réintégré un autre service, celui des fraudes à la TVA.
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Il avait finalement été blanchi de tout soupçon de radicalisation par un rapport de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) datant du 8 juin 2020, rapporte France Inter. Un rapport dont Hervé C. a pris connaissance cet été. Il ressort de 17 témoignages de collègues l’absence totale de signaux d’une possible radicalisation islamiste. « Les ressentis et les inquiétudes des agents paraissent liés à l’enquête administrative diligentée en 2011, à l’absence de communication de ses conclusions et au contexte lié à l’attentat perpétré le 3 octobre 2019 à la préfecture de police, et non à des éléments factuels et concrets quant à une éventuelle radicalisation de cet agent », indique le rapport.
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« Les signalements du départ ont été passés au tamis de l’IGPN », raconte Anass Khafif, l’un des avocats de l’officier. « L’inspection a rendu ses conclusions, a blanchi et inscrit noir sur blanc qu’il n’y a aucun fait matériel à reprocher à notre client. » « Deux années plus tard, on le traite de terroriste ! Sans procès, sans éléments, sans faits matériels, on vous assigne à un soupçon de terrorisme, un soupçon de radicalisation ; mais où va-t-on ? », fulmine-t-il de colère.
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