
Un incident a marqué l’ouverture du festival Mawazine à Rabat. La chanteuse égyptienne Angham a été victime d’une confusion de noms lors d’une interview avec une journaliste, qui l’a appelée par le nom de la chanteuse émiratie Ahlam.
L’Association de danse orientale et marocaine "Les Amis de Nawal", organise du 8 au 12 avril à Paris, le premier Festival des danses orientales, sous le thème "L’Orient de la Danse".
Animé par des artistes marocains et des chorégraphes de renommée internationale venus de plusieurs pays dont l’Egypte, le Festival présentera des rencontres chorégraphiques incluant des ateliers et des master class de danses égyptiennes et marocaines.
L’ouverture du Festival, prévue le 8 avril à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, sera marquée par la présentation d’une création de Nawal Benabdellah, "Nuit étoilée", qui propose une forme d’expression festive en une douzaine de tableaux.
Il s’agit d’une rencontre entre le Maroc et l’Egypte, mise en relief par la musique, le chant et la danse, trois expressions qui peuvent, sans trahir leur authenticité, dégager une synthèse harmonieuse du corps et de l’esprit.
Pour l’organisatrice et la réalisatrice de ce Festival, Nawal Benabdellah, présidente de l’Association "Les Amis de Nawal", l’objectif de cette première édition internationale est de faire découvrir les danses du monde arabe et les musiques qui les accompagnent à un large public français et étranger.
"Notre but est de favoriser également la rencontre entre les cultures par le biais de la danse, en mettant en avant les influences et les échanges positifs entre les danses orientales et les danses occidentales", a-t-elle souligné, mardi, lors de la présentation du programme de cette manifestation au Centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE) à Paris.
Ville de rencontre des cultures, lieu d’échanges entre l’Orient et l’Occident, terre d’accueil pour de nombreuses communautés du Maghreb et du Moyen-Orient, Paris ne dispose pas jusqu’à présent d’une manifestation de ce type, a-t-elle expliqué, exprimant son souhait de doter la ville d’un Festival des danses orientales qui s’inscrit pleinement dans le caractère universel de la ville.
Ce Festival marque, à ce titre, une étape importante dans la démarche de la danseuse et chorégraphe marocaine Nawal Benabdellah, qui enseigne son art et réalise des spectacles depuis 15 ans, avec le souci majeur de mettre en valeur les richesses musicales et chorégraphiques que recèlent le Maroc et le Moyen-Orient.
Issu du riche fonds dansé urbain et rural, rituel et festif du monde arabe, la danse orientale est évoquée dans les textes des Occidentaux qui vont à la rencontre de l’Orient en Egypte à partir de la fin du 18e siècle.
Le Caire était dans les années 1930, la métropole de la renaissance artistique du monde arabe et la capitale de la danse orientale, telle qu’elle était incarnée par des célèbres danseuses, comme Badiaa Masabni, Tahia Carioca et Samia Jamal.
Le Maroc, grâce à son emplacement géographique comme lieu de rencontres des civilisations, a connu, à travers les siècles, le rayonnement de plusieurs expressions chorégraphiques caractérisé par deux formes d’expression rurale et citadine, qui constituent la synthèse des arts berbères, africains et andalous.
MAP
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