Les initiatives gouvernementales et le retour massif des Marocains résidant à l’étranger (MRE) contribuent à la relance du marché de l’immobilier marocain.
Le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Achaâri a donné, mercredi soir au complexe culturel Sidi Beliout, à Casablanca, le coup d’envoi de la troisième édition du festival des créateurs marocains à l’étranger Rawafid. Le ministre a, à cette occasion, réitéré l’esprit qui a présidé à la création de cette manifestation à savoir la tolérance, l’ouverture vers l’autre et aux différentes cultures.
Le festival offre également une autre facette de l’émigré, une facette enrichissante de la culture des pays d’accueil, a-t-il indiqué, ajoutant que Rawafid est aussi un hymne pour une culture sans frontières se ressourçant cependant des racines marocaines de ces jeunes créateurs
M. Mohamed Achaâri a, par la suite, assisté au spectacle d’ouverture intitulé : « Los caminos del Deseo », inspire des poèmes « Turjuman Al-Ashwaq » d’Ibn Arabi et joué par la troupe espagnole l’autre théâtre. La dramaturgie du texte, mis en scène par Juan Pedro Enrile Arrate, est signée Rachid Mountassar. Revenant sur ce choix, le jeune dramaturge marocain a souligné qu’il s’agit d’un hymne collectif à l’amour, une ouverture inter culturelle au processus de la création, un appel au respect de l’autre.
Double désir
Ce spectacle de théâtre ponctué de tableaux chorégraphiques où les expressions des corps deviennent les meilleurs interprètes du langage verbal, comme c’est le cas pour la lumière, la musique et les silences parfois profonds mais significatifs. L’artiste explique que ce choix émane aussi d’un double désir :
Donner à voir et à apprécier une expérience poétique singulière parce que soufie, partager un héritage andalou, jusque-là peu exploité et en même temps nous donner la possibilité de nous réconcilier avec nous-mêmes et avec notre histoire.
Le public a eu dans la soirée à vibrer au rythme d’un concert de musique animé par le groupe algéro-nigérien Guem, une musique exclusivement fondée sur la percussion, empreinte de spiritualité et de sens mélodique. Après, c’est avec le groupe Kasba que les fans de la musique inspirée du folklore marocain avaient rendez-vous, une musique qui met l’accent sur la diversité culturelle.
Les autres troupes musicales qui se produiront dans le cadre de ce 3e festival sont studio Pagol avec Laila Amezian et Karakeb (jeudi 25 juillet), Simon Says et Ifrikya (vendredi 26 juillet), Univebes et Monica Passos (samedi 27 juillet), jour de la clôture du festival. Tous les concerts de musique auront lieu au parc de la Ligue arabe (à partir de 21 h). Les jeunes créateurs qui animent cette année Rawafid, organisé par le ministère de la Culture et de la Communication, avec le concours de festivals 2002 et la Fondation Hassan II, viennent de France, de Belgique, d’Espagne, de Suède et de Holande.
Source :MAP
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