Au total, 2.090.000 MRE ont regagné le Maroc depuis le lancement de l’opération Marhaba le 15 juin dernier, soit une progression de 9% par rapport à 2007, selon des chiffres fournis par la Fondation Mohammed V. Tanger, premier port de transit côté marocain, continue de drainer le maximum du flux. A lui seul, il a enregistré l’embarquement de 520.000 MRE et de 156.187 véhicules, soit un peu plus de 40% du total du trafic. Il est talonné par le port de Sebta, 331.982 MRE et celui de Nador avec 248.753 personnes.
A noter que Tarifa récupère une partie du trafic après avoir été fermé depuis le 19 juillet dernier. Ce port, situé dans une petite bourgade à l’ouest d’Algésiras, risquait de voir ses accès saturés avec le flux de MRE. Depuis le 4 août dernier, les restrictions sur les voitures ont été levées et le port a pu accueillir à nouveau les flux de véhicules en transit vers Tanger. Tarifa a finalement réussi à partager le trafic avec le port d’Algésiras en accueillant pratiquement le même nombre d’arrivées à partir de Tanger. D’ailleurs, la baisse enregistrée au niveau de la phase retour montre que nombreux sont les MRE qui ont préféré utiliser d’autres moyens de transport que l’habituelle voiture.
L’accès par voie aérienne enregistre cette année l’entrée de 589.000 MRE à la mi-août, soit 31,6% du total des retours, selon la fondation MohammedV. Chiffre en augmentation d’environ 260.000 passagers par rapport à 2007.
L’aérien présente d’évidents arguments de confort et la multiplication des offres de compagnies low cost. C’est le cas d’Easy-Jet, de Ryanair ou encore d’Atlas Blue.
Par aéroport, c’est celui de Casablanca, Mohammed V, qui se taille la part du lion avec plus de 40% du total des arrivées.
A signaler que Tanger doit connaître dès 2009 un réel changement dans son dispositif d’accueil. C’est vers septembre 2009 que le nouveau port roulier intégré au complexe portuaire Tanger Med entre en service.
Ses huit points d’accostage et son infrastructure d’accueil permettront, selon les autorités, d’offrir un service de qualité aux passagers sans perturber le transport de marchandises par voie TIR.
Source : L’Economiste - Ali Abjiou