La décision du ministère de l’Intérieur de fermer les hammams trois jours par semaine aura des conséquences négatives sur les employés du secteur, a alerté Fatima Zahra Bata, la députée du Parti de la justice et du développement (PJD).
Le gouvernement camerounais et l’Office national de l’eau potable du Maroc (ONEP) ont signé, mardi à Yaoundé, un contrat de partenariat portant sur la gestion et la commercialisation du service public de l’eau potable. Par ce partenariat une pge est tournée pour la Société nationale des eaux du Cameroun, qui avait jusque-là le monopole dans ce secteur.
La partie marocaine, qui sera représentée par La Camerounaise des eaux, aura comme partenaire la Cameroon Water Utilities Corporation, société de patrimoine à capitaux publics en charge de la gestion des biens et droits affectés au service public de l’eau potable en milieu urbain et périurbain.
L’ONEP, qui n’a pas encore présenté son programme d’action, hérite d’un portefeuille de près de 220 000 abonnés, pour une population nationale estimée à quelque 16 millions d’habitants.
Selon les services compétents du ministère des Finances, aucun plan social n’est prévu, les quelque 2.300 agents de la SNEC devant être répartis entre la société de patrimoine et la société d’exploitation, dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Au Cameroun, on estime que 50 pour cent des personnes vivant en milieu rural n’ont pas accès à l’eau potable, contre 42 pour cent en milieu urbain. Ce taux de couverture, jugé bas, s’explique par le fait que la SNEC approvisionnait les grandes agglomérations et aussi du fait de la vétusté de ses propres installations.
Dans les grandes villes comme Yaoundé, la capitale politique, certains habitants de quartiers populaires doivent s’approvisionner dans des sources insalubres et non entretenues, et d’autres dans des puits mal entretenus. Chaque année, le pays enregistre des dizaines de cas de choléra et des milliers d’individus souffrant de maladies diarrhéiques, consécutives à la mauvaise qualité de l’eau de consommation ou au manque d’assainissement.
Ces trois dernières années, le Programme d’investissement minimum d’urgence du gouvernement a permis la réhabilitation et le renouvellement de certains équipements ainsi que la remise à niveau de l’outil de production. Au mois de novembre, le Cameroun avait signé des accords de prêt de plus de 50 milliards FCFA en vue d’améliorer la production et la distribution de l’eau potable dans certaines métropoles.
Apanews
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