Des arrestations après les manifestations à Fnideq
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L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) vient de demander l’ouverture d’une enquête judiciaire transparente sur la tragédie de Tanger et la mise en liberté provisoire des personnes interpellées après la manifestation de Fnideq.
Cinq sujets d’actualité ont été évoqués par l’OMDH dans un communiqué. Il s’agit du décès de 28 personnes dans une usine clandestine de textile à Tanger, l’interpellation puis la poursuite devant le parquet de quatre jeunes hommes à la suite des manifestations de Fnideq, le procès de Jawad Amghar, l’interdiction des conférences de presse du groupe des jeunes filles pour la démocratie et de l’Association marocaine de lutte contre la corruption « Transparency Maroc », et les effets pervers de la crise sanitaire sur l’activité économique.
De façon spécifique, l’OMDH a demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire impartiale et indépendante pour situer les responsabilités et punir les auteurs de la tragédie de Tanger. Dans ce sens, elle a invité le ministère du Travail à mettre en place un mécanisme de contrôle des unités de production dans les grandes villes et à œuvrer pour l’élimination de l’économie informelle.
L’ONG a aussi appelé la justice à respecter toutes les procédures d’un procès équitable en ce qui concerne le procès de Jawad Amghar et des quatre jeunes arrêtés à Fnideq dont il a demandé la libération provisoire. Selon elle, cette décision pourrait contribuer à apaiser la tension dans la ville qui vit une crise économique sévère du fait de la fermeture des frontières.
Par ailleurs, l’OMDH, tout en dénonçant l’interdiction « injustifiée » des conférences de presse, a plaidé pour l’appui du gouvernement, à travers le Fonds spécial Covid-19, aux personnes ayant cessé leurs activités en raison de la crise sanitaire.
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