Les journalistes marocains Omar Radi et Soulaiman Raïssouni ont décidé d’observer une grève de la faim de 24 heures, le 10 décembre, journée mondiale des droits de l’Homme, pour protester contre le maintien de leur détention provisoire sans procès.
Dans un appel lancé dimanche 6 décembre, les deux journalistes disent avoir pris cette décision afin de « protester contre leur maintien en détention provisoire mais aussi d’exprimer leur solidarité avec tous les détenus politiques d’opinion, et tous les mouvements sociaux ». Ils affirment être « arbitrairement détenus à la prison d’Oukacha d’Ain Sebaâ, depuis maintenant plusieurs mois », et clament leur innocence « face à des accusations fabriquées ».
Dans leur message, les deux journalistes « appellent diverses organisations politiques, de défense des droits humains et syndicaux à mettre leur siège dans les différentes villes du pays à la disposition de ceux qui souhaitent entamer une grève de la faim, en tenant compte des mesures de précautions et des exigences de l’état d’urgence sanitaire ».
Les deux détenus ont par ailleurs exprimé leur solidarité avec tous les reporters et défenseurs des droits humains détenus en Égypte, en Algérie…