Le groupe marocain OCP va bénéficier d’un prêt de 2,2 milliards de dirhams, soit près de 200 millions d’euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour la construction de deux usines de dessalement d’eau de mer.
Le navire de l’OCP était bloqué en Afrique du Sud à la demande du Polsario
Les autorités sud-africaines viennent de restituer le navire ainsi que la cargaison de phosphates saisis il y a plus d’un an à la demande du Polisario.
En juillet 2017, le mouvement avait réussi à obtenir gain de cause mais avait échoué à trouver un acquéreur, indique un communiqué de l’OCP. Finalement, l’armateur grec a introduit une requête sollicitant une vente judiciaire et il a obtenu gain de cause après le paiement d’un dollar symbolique.
Le navire a quitté hier l’Afrique du Sud avec sa cargaison de 50.000 tonnes de phosphate sans que l’on sache toutefois s’il prend la direction de la Nouvelle Zélande, pays où il se dirigeait avant d’être intercepté par les autorités sud-africaines.
L’Office Chérifien des phosphates (OCP) avait accusé le Polisario « d’instrumentaliser des juridictions locales à des fins politiques et médiatiques », estimant que le tribunal s’arroge une compétence juridictionnelle en contradiction avec les principes fondamentaux du droit international. L’Afrique du Sud a depuis toujours été un fervent défenseur de la cause du Polisario en Afrique et dans le monde.
Ces articles devraient vous intéresser :