Les engrais contribuent pour 80 % au chiffre d’affaires à l’exportation. "L’OCP maintient le cap et mise sur les produits à forte valeur ajoutée", rapporte L’Économiste, "convaincu que la baisse tendancielle des cours mondiaux des phosphates et dérivés, va certainement s’inverser à court terme, car l’un des enseignements majeurs de la crise causée par la pandémie du covid-19 tient à la sécurité alimentaire qui vient désormais en tête des priorités".
En attendant un tel scénario, l’Office, pour maintenir ses parts de marché, mise sur les volumes au point de voir ses expéditions d’engrais exploser de plus de 60 %, soit 2,9 millions de tonnes, au premier trimestre. Mais en ce qui concerne les exportations de phosphates, elles n’ont augmenté que de 6,4 %, soit 2,2 millions de tonnes.
Pour ce qui est de l’acide, le groupe garde sa première place mondiale, avec 49 % de part de marché, en hausse de 2 %. Les exportations d’acide se sont établies à 1,5 million de tonnes sur les 9 premiers mois de 2019.
En ce qui concerne les engrais, la part de marché de l’Office s’est maintenue grâce à "la flexibilité de son portefeuille produits et régions, dans un contexte marqué par une offre pléthorique et une demande en baisse en Asie". Ce qui ne l’a pas empêché d’améliorer ses expéditions d’engrais.