Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.
L’expérience marocaine en matière de lutte contre le coronavirus fait l’objet de deux études menées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Une première étude compare l’ensemble des pays MENA, dont le royaume, et la seconde est entièrement consacrée aux mesures prises par le Maroc face au covid-19.
Ce sont de brèves études qui font le point des réponses apportées par chaque pays à cette crise sanitaire majeure. En ce qui concerne la première étude, elle évalue la vitesse de propagation du virus dans la région, les mesures de confinement prises et comment les systèmes de santé et les économies y font face. L’étude fait également une comparaison entre "toutes les mesures entreprises en la matière par l’Algérie, le Bahreïn, le Djibouti, l’Égypte, l’Iraq, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, Oman, l’Autorité palestinienne, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Syrie, la Tunisie, les Émirats arabes unis et le Yémen", rapporte Le Matin.
Pour ce qui est de la deuxième étude, elle est consacrée au Maroc et consiste à énumérer l’ensemble des mesures prises par le royaume en matière de lutte contre le covid-19. Elle table en majeure partie sur le nombre de lits mis à disposition des malades, les centres de dépistage et les hôpitaux militaires de campagne. Mieux, le document est revenu sur l’annonce de l’état d’urgence, sa prorogation jusqu’au 20 mai. L’obligation du port de masque médicaux et les sanctions qui accompagnent le non-respect de cette obligation n’ont pas échappé à l’étude. "Le prix des masques a été réglementé par décret et une première production locale, d’une capacité de 5 millions d’unités par jour, a été mise en place grâce au réajustement volontaire de plusieurs unités industrielles", peut-on lire dans le document.
L’OCDE s’est également intéressée à l’impact économique de la crise du covid-19, à commencer par la fermeture de tous les établissements d’enseignement. Elle décrit également "les restrictions apportées aux transports publics et privés et aux déplacements entre les villes", le déploiement des forces de sécurité et de l’armée dans les rues. Le document relève des indicateurs économiques qui évoquent la crise du secteur du tourisme, le transport aérien et certains secteurs exportateurs (notamment le textile et l’automobile) "très tôt impactés par des chocs tant du côté de l’offre que de la demande", est-il signalé.
Le document n’a pas écarté les mesures prises sur le plan financier et fiscal, notamment l’idée de la création du Comité de veille économique (CVE) "pour discuter et prendre les mesures nécessaires en vue d’atténuer les impacts économiques et sociaux de la pandémie".
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