Nouvelles ambitions pour Montpellier et Fès

Montpellier et Fès prennent un nouveau départ. Le protocole de jumelage liant les deux villes depuis 2003 a été renouvelé lundi en marge de la visite d’une délégation de la Ville et de la Métropole de Montpellier au Maroc.

Faire vivre cet accord de coopération autour des questions d’économie, d’enseignement supérieur, de tourisme et de culture. C’est l’objectif du nouveau protocole de jumelage liant Montpellier à Fès signé par Michaël Delafosse et son homologue de la ville de Fès au Maroc, Abdeslam Bekkali lundi, en présence de membres de la chambre des métiers de Fès mais aussi de représentants de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah qui accueille près de 100 000 étudiants sur 13 établissements différents, fait savoir La Dépêche.

« Nous avons bâti des liens solides. On est en train de continuer dans le même chemin mais avec une feuille de route plus sophistiquée », a indiqué Abdeslam Bekkali. Le premier protocole avait été signé en 2003. Pour Michaël Delafosse, « il y a une nouvelle impulsion dans les relations franco-marocaines. » Il ajoutera : « Nous deux villes ont de grandes traditions universitaires et nous entendons aussi donner une nouvelle impulsion pour travailler sur de nouveaux domaines. J’aimerais approfondir les relations avec l’université de Montpellier sur les sciences de la santé, les énergies renouvelables ».

Côté éducation, les deux villes ont noué des partenariats universitaires, dont l’un reliera Polytech Montpellier et l’école nationale des sciences appliquées (Ensa) de Fès. Il y a également des projets de coopération, notamment sur le renforcement des liens touristiques. « Il n’y a pas de coopération s’il n’y a pas de liaison aéroportuaire. Chaque fois qu’on parlera ensemble à Air Arabia ça va compter », a assuré le maire de Montpellier. L’édile français fait ainsi référence à la compagnie qui assure des vols entre les deux villes. Ce « nouveau chapitre » du jumelage Montpellier-Fès intègre également un paragraphe sur la culture, notamment, notamment à travers le festival montpelliérain Arabesques, est-il précisé.

La visite de travail du maire de Montpellier au Maroc se poursuit jusqu’à la fin de semaine. Il est accompagné de Clare Hart, mais aussi de Mustapha Laoukiri et Sophiane Mansouria, deux jeunes élus montpelliérains issus de la diaspora marocaine.