Cette décision appliquée en l’état devrait rapporter près de 200 millions d’euros par an à l’État néerlandais. Cette taxe exclut les passagers en transit et les vols de fret. Selon le gouvernement néerlandais, le montant de cette taxe sera connu annuellement sur la base de l’inflation.
Cette mesure qui s’applique à tous les vols internationaux avait été proposée en 2019 par une dizaine d’États membres de l’Union européenne à savoir la France, l’Allemagne, l’Italie, les trois pays du Benelux, la Suède, le Danemark et la Bulgarie. Ils avaient invité la Commission européenne à prendre des mesures fiscales spécifiques ou de politiques similaires, rapporte Air Journal.
Dans leur plaidoirie, les neufs États ont rappelé à la commission que l’aviation « génère environ 2,5% des émissions mondiales de CO2 et des conséquences négatives telles que le bruit et la pollution atmosphérique. Contrairement aux autres modes de transport, l’aviation civile n’est pas suffisamment mise à contribution, avaient-ils évoqué dans leur correspondance.
Cette proposition n’a plus été évoquée depuis la fermeture des frontières aériennes, clouant au sol plusieurs avions. À ce jour, seuls les Pays-Bas veulent adopter cette nouvelle taxation. Quant à La France, au Royaume-Uni, à l’Allemagne, à l’Italie, à la Suède et à la Norvège, ils se sont déjà dotés de taxations aériennes.
Selon le même média, aucune taxe n’est encore imposée ni sur les vols internationaux, ni sur les billets d’avion.