Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Le nouveau gouvernement marocain dirigé par le Premier ministre désigné, Abbas El Fassi, devrait être nommé lundi à Rabat. Abbas El Fassi, chef du parti conservateur de l’Istiqlal, a été nommé au poste de Premier ministre par le roi Mohammed VI le 19 septembre. L’Istiqlal avait remporté les élections législatives du 7 septembre avec 52 sièges. "Notre parti a appris que le nouveau gouvernement devra être nommé lundi", a déclaré pour sa part dimanche, un responsable du Parti du progrès et du socialisme.
Sept femmes feront leur entrée dans la nouvelle équipe a ajouté l’entourage d’El Fassi. Jamais un gouvernement du Maroc n’a connu une participation féminine aussi importante.
Outre l’Istiqlal et le PPS, les deux autres partis politiques devant être représentés au sein du nouveau gouvernement sont le Rassemblement national des indépendants et l’Union socialiste des forces populaires.
Le Mouvement populaire, qui a fait partie de la majorité gouvernementale depuis 1988 aurait rejoint les rangs de l’opposition après des divergences sur le niveau de sa participation au sein de l’équipe d’Abbas El Fassi, selon des sources concordantes.
Dans ce cabinet, le PI d’El Fassi obtiendrait sept ministères, le RNI six, l’USFP six et le PPS deux, selon l’entourage du Premier ministre désigné.
Le gouvernement devrait compter outre les 22 ministres issus des partis de la majorité, les ministères dits de "souveraineté" - directement désignés par le roi Mohammed VI- qui sont ceux des Affaires étrangères, de l’Intérieur et des Affaires islamiques.
Trois autre ministres n’ayant aucune étiquette politique au Maroc devraient être nommés dans le cabinet de d’Abbas El Fassi.
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