À l’initiative de l’ex-président américain Donald Trump et de son gendre Jared Kushner, le fonds Abraham avait été mis en place pour un montant de trois milliards de dollars. Ce fonds semble avoir disparu après l’avènement de l’administration Biden, fait savoir Times of Israel.
Le site fait remarquer que deux parties prenantes du fonds ont démissionné. D’abord, son président, le rabbin Aryeh Lightstone, principal conseiller de l’ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman. Ensuite, la démission d’Adam Boehler, président de la Société de financement du développement international des États-Unis, la DFC, (International Development Finance Corporation), dont le Fonds Abraham était la filiale.
Le site PME Africaines fait savoir qu’il avait promis en janvier 2021, une somme s’élevant à 100 millions de dollars au Maroc, laquelle devrait être destinée aux petites entreprises marocaines. L’administration Biden n’a pas, pour l’instant, désigné d’autres personnes pour remplacer ces deux responsables.
Dans une déclaration au Times of Israel, Dan Katrivas, directeur du département du commerce extérieur de l’Association des industriels israéliens a affirmé qu’il n’y avait pas de transparence sur les priorités du Fonds et la nature des investissements qu’il promeut. Il était question de « mettre en exécution des investissements dans des domaines diversifiés afin de renforcer la collaboration économique régionale et la prospérité au Moyen-Orient et à l’extérieur ».
Des responsables israéliens ayant requis l’anonymat disent avoir « le sentiment que la nouvelle administration américaine voudrait baisser les investissements dans la région ». Dans le cas échéant, ce sera une perte pour les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc qui ont normalisé leurs relations avec Israël.