Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) contribuent faiblement au développement du Maroc. Pourtant, leurs compétences sont nécessaires pour relever les défis économiques et socioculturels du royaume.
Nawal Msaad, 26 ans, étudiante britannique d’origine marocaine est jugée par le tribunal d’Old Bailey, à Londres, au Royaume-Uni, pour avoir voulu passer de l’argent à des djihadistes en Syrie. La jeune femme qui transportait l’argent dans sa culotte, avait été arrêtée le 16 janvier dernier à l’aéroport londonien Heathrow, alors qu’elle s’apprêtait à embarquer à bord d’un vol pour Istanbul, en Turquie.
La prévenue a été recrutée par Amal El-Wahabi, 27ans, une étudiante marocaine de nationalité britannique, dont l’époux, un citoyen anglais converti à l’Islam, avait rejoint la Syrie en septembre 2013, pour y prendre part à la guerre fratricide ravageant le pays.
L’argent, 20.000 euros, que Nawal Msaad devait livrer au djihadiste britannique en Syrie, a été découvert soigneusement caché dans la culotte de la jeune femme, qui avait placé les coupures de 100, 200 et 500 euros dans un préservatif, avant de les mettre dans ses sous-vêtements.
D’après le quotidien britannique "The Guardian", Msaad a été recrutée comme "messager de confiance", pour faire entrer l’argent en Syrie. Les deux jeunes femmes qui sont accusées de soutien à la cause djihadiste nient, elles, en bloc les faits qui leur sont reprochés, affirmant qu’elles n’ont aucun lien avec les djihadistes en Syrie.
Une perquisition effectuée dans le domicile d’Amal El-Wahabi, avait fini par convaincre le parquet de la culpabilité des suspectes. La police avait découvert des photos que le djihadiste britannique avait envoyées à son épouse depuis la Syrie, mais aussi des vidéos de propagande montrant des enfants armés et des conversations "Whatsapp" compromettant les jeunes femmes.
Les deux accusées auraient en fait été exploitées comme passeuses par un réseau en Grande Bretagne, chargé de faire parvenir l’argent aux rebelles en Syrie, estiment certains médias britanniques.
Plusieurs dizaines de britanniques ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à rejoindre les rangs des djihadistes en Syrie depuis le début de l’année, où près de 500 Anglais ont rallié les rangs des rebelles depuis l’éclatement du conflit syrien en 2011.
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