Ce mardi, il doit comparaître devant le procureur général du roi auprès de la Cour d’appelle de Casablanca. Les preuves des accusations proférées à son encontre doivent être montrées lors de cette audience, comme l’explique son avocat, Mohamed Ziane, au site la Dépêche.
« Le parquet va présenter les preuves collectées lors de l’enquête. Nous nous attendons à visionner les vidéos, photos ainsi que l’ensemble des preuves qui sont en leur possession. Le parquet devra également donner des preuves tangibles des financements étrangers que mon client est accusé d’avoir reçus ».
C’est la troisième fois que Zefzafi rencontre le juge. Lors des deux précédentes audiences, il avait nié toutes les accusations à son encontre, notamment celles portant sur des financements étrangers de son mouvement ou celles ayant trait à des visées séparatistes.
Les faits qui lui sont reprochés sont graves et il pourrait risquer plusieurs années de prison. On lui reproche, entre autres, des « crimes d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, acte de vandalisme, tentative d’homicide volontaire et pillage dans plusieurs régions, perception de sommes d’argent pour favoriser une activité et une propagande de nature à porter atteinte à l’unité du royaume et sa souveraineté ».