
Quelque 431 000 migrants, dont 31 000 Marocains, ont été expulsés du territoire de l’Union européenne (UE) en 2022, selon un récent rapport d’Eurostat intitulé « Migration et asile en Europe 2023 ».
Passer de 30 °C à -30 °C en quelques heures... Nabil Rachad a vécu un véritable choc thermique lors de son arrivée au Québec à l’aéroport de Mirabel, il y a 12 ans, en plein mois de décembre.
Mais une fois le choc passé, loin de s’emmitoufler dans une couverture et de s’enfermer dans la maison avec un chocolat chaud, il a vite découvert les joies de l’hiver.
Originaire de la mythique ville de Casablanca, au Maroc, Nabil Rachad est un surfeur hors pair. « J’ai même fait des compétitions à l’échelle internationale. Et comme on ne peut pas vraiment faire de surf à Montréal, je l’ai remplacé par son équivalent hivernal, le snowboard ! »
En jeans à Saint-Sauveur
Avec ses amis, dont d’autres Marocains récemment arrivés au pays, il se fait un point d’honneur de partir la fin de semaine après les cours à l’université pour dévaler les pentes des montagnes aux alentours de Montréal.
« On n’était pas bien équipés, ni bien habillés. On était en jeans la plupart du temps, mais le plaisir prenait le dessus. Pour nous, c’était toute une aventure », se rappelle-t-il. Et les paysages enneigés, c’est vraiment magnifique ! »
Bien acclimaté
Même s’il a terminé ses études universitaires depuis longtemps, raison pour laquelle il était venu au Québec, Nabil Rachad n’a pas l’intention de retourner sous le chaud soleil du Maroc.
C’est qu’il aime trop le froid et qu’il a rencontré la femme de sa vie ici. Il a aussi fondé son entreprise, Axia Communications, qui offre des solutions de gestion dans le domaine de la restauration.
« Ma femme ne partage pas mon amour du snow. Elle a essayé le ski, mais elle dit que ce n’est pas pour elle. Disons qu’elle est plus chalet ! » dit-il. Comme plusieurs Québécois d’ailleurs...
Source : Metro Montréal - Marie-Luce Pelletier-Legros
Ces articles devraient vous intéresser :