Ces investissements, qui ont été largement confortés par le processus de privatisation, ont concerné particulièrement les infrastructures économiques et les technologies de l’information, permettant ainsi d’améliorer la capacité attractive du Royaume.
L’impact des réformes engagées par les différents pays de la région s’est révélé limité car ces réformes macroéconomiques, structurelles et institutionnelles, n’ont pas permis d’élever le niveau du capital humain aux standards des pays émergents, ni de diversifier l’activité économique et l’inscrire dans les chaînes de valeurs internationales, ni de créer un marché large et viable à travers l’intégration régionale.
Une étude conduite par le HCP sur les sources de croissance de l’économie marocaine a évalué le manque à gagner, en matière de croissance, induit par le faible niveau du capital humain, à plus d’un point par an au cours des quatre dernières décennies. Précisons que la croissance de l’économie marocaine qui ne dépassait pas 4 pc en moyenne annuelle depuis les années 60, a été tirée essentiellement par l’accumulation du capital physique et s’est appuyée sur des spécialisations traditionnelles à faible valeur ajoutée.
L’approfondissement du système financier, qui reste caractérisé dans la région par la prédominance de l’intermédiation bancaire et par des marchés de capitaux peu développés, s’avère d’une importance cruciale.