Au Maroc, des individus profitent de la pénurie des livrets de famille notée dans certaines communes du fait de la rupture de stocks restants, pour vendre ces documents à des prix élevés.
Six ans après son adoption, la Moudawana divise toujours les Marocains selon une étude réalisée dernièrement par Sunergia et le quotidien l’Économiste.
Cette étude, qui a concerné un échantillon représentatif de 603 personnes, laisse voir que cette réforme considérée par les observateurs comme une révolution sociale, est toujours sujette à un débat houleux entre courants conservateurs et libéraux.
L’étude relève ainsi que les femmes sont plus favorables à la Moudawana que les hommes, avec 60% d’entre elles, qui répondent "oui" à la question : "la Moudawana a t-elle abouti à de bons résultats". Autre fait marquant de l’étude, plus le pouvoir d’achat des sondés est élevé, plus ils sont pour la Moudawana.
Les jeunes quant à eux s’avèrent plus conservateurs que leurs aînés, surtout sur l’article 49 de la Moudawana, qui stipule que les biens des époux doivent être partagés si ces derniers divorcent.
Les régions les plus conservatrices sont l’Oriental et le Sud alors que la région de Fès-Meknès demeure la plus modérée.
Malgré ces avis contradictoires, 77% des personnes sondées admettent que cette réforme ne doit pas être remise en question et 82% des femmes estiment "qu’il ne faut pas abolir le code de la famille".
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