
L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.
Jacques Vergès, célèbre avocat français, est mort jeudi à Paris à l’âge de 88 ans. Le bâtonnier est connu au Maroc pour avoir défendu en 1994 Omar Raddad, jardinier marocain accusé à tort d’avoir poignardé son employeuse Ghislaine Marchal en 1991 en France.
Avocat des causes perdues, Vergès affirmait souvent avoir "le culte de moi-même". Ses relations avec le Maroc remontent à très loin. En 2011, il confiait à TelQuel avoir fréquenté la même école que les fils du défunt leader rifain Abdelkrim Khattabi à l’Île de la Réunion.
En 1961, il a même été le conseiller du docteur Abdelkrim Khatib, le fondateur du Parti Justice et Développement, au ministère des Affaires africaines.
Il a aussi connu feu Hassan II, qui l’aurait dit-on chargé de défendre Omar Raddad. "Hassan II a toujours été d’une grande courtoisie et d’une grande élégance", expliquait encore Jacques Vergès à TelQuel.
Le 22 avril 2011, Vergès avait joué sa pièce théâtrale "Serial Plaideur" à Casablanca. Dans ce one man show, il tentait d’expliquer que défendre est une manière de vivre.
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