Mohammed VI et Antonio Guterres
Le souverain a eu également un entretien téléphonique avec Guterres « de crainte que la situation à Bir Lahlou et à Tifariti ne s’enlise ou ne soit pas résolue comme c’était le cas pour Guerguerate » et lors duquel il a exprimé « le rejet ferme et déterminé du Maroc de ces provocations et de ces incursions inacceptables ».
Pour Mohammed VI, ces agissements « constituent une menace au cessez-le-feu, violent le droit international et les résolutions de l’ONU, et compromettent sérieusement le processus politique », rappelant que « l’Algérie a une responsabilité flagrante. C’est l’Algérie qui finance, c’est l’Algérie qui abrite, c’est l’Algérie qui arme, c’est l’Algérie qui soutient et qui apporte son soutien diplomatique au polisario ».
« Le Maroc demande et a toujours demandé que l’Algérie puisse participer au processus politique, que l’Algérie puisse assumer une responsabilité pleine dans la recherche de la solution et que l’Algérie puisse jouer un rôle à la hauteur de sa responsabilité dans la genèse et l’évolution de ce différend régional », est-il encore écrit.