
Invité sur l’émission « Grand invité de l’économie » de RFI et Jeune Afrique, Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, a passé en revue les sujets brûlants de l’heure qui touchent à la vie et à la survie de la compagnie aérienne marocaine.
Photo : Yassine Toumi - TelQuel
Le roi Mohammed VI serait intervenu pour relancer le processus de négociations entre la direction de Royal Air Maroc et les représentants syndicaux du personnel navigant commercial (PNC).
C’est du moins ce que déclare Aziz Chaoui, délégué syndical affilié à l’UMT. Interrogé par TelQuel, il affirme en effet que les directives du roi Mohammed VI ont été claires et qu’il fallait donc négocier entre les deux parties.
La RAM, de son côté, nie et parle de l’intervention du Wali de Casablanca. « C’est à l’initiative du wali de Casablanca que nous nous sommes réunis avec les représentants du personnel afin de discuter des modalités de poursuite des négociations » , explique toujours à TelQuel une source proche de la direction.
Une grève surprise de 48 heures du PNC a démarré lundi entraînant la perturbation ou l’annulation de plusieurs vols, même si Royal Air Maroc affirme que 96% des vols ont été assurés durant la première journée de grève. Entre temps, 70 membres du PNC ont été licenciés par la compagnie aérienne pour « abandon de poste », mais ces licenciements devraient sans doute être annulés si les deux parties veulent aboutir à un accord.
Ce sont avant tout des revendications salariales qui sont à l’origine de ce mouvement de grève. Le PNC réclame le passage du salaire de base de 2 800 à 5 000 dirhams pour les hôtesses et les stewards et de 2 800 à 7 500 DH pour le chef de cabine.
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