Le Conseil français du culte musulman (CFCM) vient d’annoncer la date de l’Aïd al-Adha en France. Cette fête intervient le 10ᵉ jour du mois de Dulhijja (12ᵉ mois lunaire).
Mohamed Merah, tueur présumé du militaire franco-marocain Imad Ben Ziaten et de six autres personnes en mars 2012, à Toulouse et Montauban, se serait rendu en Belgique trois semaines avant de commettre ses crimes, où il aurait rencontré Abdelkader el-Farssaoui, alias Abou Jaber, un Marocain suspecté d’appartenir à une cellule djihadiste de Bruxelles, rapporte Le Parisien.
Le tueur de Toulouse et Montauban aurait été présenté à Abou Jaber par Mohamed Achamalane, alias Abou Hamza, leader du groupe terroriste niçois Forsane Alizza, qui avait été démantelé peu de temps après la mort de Mohamed Merah, a révélé Abdelkader El-Farssaoui à la justice belge.
D’après la même source, Merah serait parti en Belgique pour y chercher de l’aide. Thèse qu’Abou Jaber réfute. Selon lui, Mohamed Merah était venu le voir pour lui poser des questions en rapport avec la religion.
A aucun moment il ne lui aurait parlé de ses intentions criminelles, affirme El-Farssaoui, entendu comme témoin par la justice belge dans le cadre d’une enquête sur une cellule jihadiste bruxelloise.
"Le Parisien" précise que ce n’est pas la première fois que la Belgique refait surface dans l’affaire du tueur au scooter. La police avait déjà relevé pas moins de 22 appels téléphoniques vers la Belgique dans les factures de Merah. L’un des numéros correspondait à celui d’une prostituée bruxelloise, mariée à un caïd local.
Merah avait déjà voyagé en Belgique, où il aurait également entretenu des liens avec Sabri Essid, un toulousain condamné en 2009 pour sa liaison avec une organisation jihadiste irakienne. Moez Garsallaoui, imminent membre d’Al Qaïda, qui aurait formé Merah au Pakistan, vivait aussi à Bruxelles.
Mardi, indique "Le Parisien", une jeune fille de 17 ans et sa mère, portant le niqab, ont été arrêtées par la police à Montpellier, après avoir envoyé des textos à Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad Ibn Ziaten, la menaçant de mort, si elle ne retirait pas de la vente son livre "Mort pour la France", dédié à la mémoire de son fils.
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