De jeunes Marocains, influenceurs, artistes et personnalités sont à l’origine d’une initiative visant à soutenir les familles dans le besoin en cette période de ramadan, mais aussi à les aider à éponger leurs dettes.
Le cheikh salafiste Mohamed Fizazi, condamné en 2003 à Casablanca à 30 ans de prison, puis gracié en avril dernier par le Roi Mohammed VI, veut créer un parti politique.
Mohamed Fizazi prévoit dans un premier temps la création d’une association de Da’wa (prêche) afin de rassembler ses élites à travers le pays. Fizazi lancera ensuite son propre parti politique, comme il l’explique lui même dans une interview à Au Fait Maroc.
L’homme surnommé le "prince des salafistes", affirme que son parti sera "une valeur ajoutée à la scène politique en général, et islamique en particulier". Fizazi ne veut pas rivaliser avec le Parti Justice et Développement (PJD), mais plutôt "attirer les militants" qui ne sont pas convaincus par le discours du parti au pouvoir.
Fizazi explique que son futur parti sera modéré et composé d’une coalition de mouvements islamistes. Le parti s’adressera à tous les Marocains "sans distinction et sans excès d’interprétation".
Le prêcheur qui a déjà appelé au dialogue plusieurs mouvements islamistes, dont Al Adl Wal Ihssane, dément avoir traité les membres du Mouvement 20 février d’athées et conseille à Benkirane de tirer profit de l’exception marocaine.
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