Le chef du Polisario, Brahim Ghali, vient de décréter trois jours de deuil, après le décès vendredi d’un haut responsable militaire et trois miliciens dans une attaque marocaine.
Trois officiers des Forces Armées Royales auraient été tués mercredi à la Kalachnikov par un soldat, dans la caserne militaire de Gueltat Zemmour, dans le Sahara marocain, non loin des frontières avec la Mauritanie.
Le militaire aurait commis son crime parce qu’il aurait été frustré par ses supérieurs. Certaines sources parlent même d’un possible règlement de comptes dans une région où les militaires marocains sont sujets à de très fortes pressions.
Quelques-uns des plus hauts gradés de l’armée marocaine et de la gendarmerie royale se sont déplacés dans cette zone sensible, où le Polisario avait arrêté en 1981, plusieurs des militaires marocains incarcérés pendant plus de vingt ans dans les camps de Tindouf.
En 2012, un membre des Forces Auxiliaires avait été tué par son collègue dans la région de Oued Ed-Dahab-Lagouira, au Sahara, en raison d’un conflit autour d’un devoir militaire auquel il aurait manqué.
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