Au quartier “Bni Makada” à Tanger, c’est l’émoi, la consternation et la tristesse, suite à la découverte du corps sans vie d’un enfant de 11 ans. Enlevé, séquestré, violé et tué, il sera lâchement enterré, non loin du domicile de ses parents. Sorti pour acheter un produit à la pharmacie, il meurt dans la fleur de l’âge laissant des parents, des proches et même des inconnus encore sous le choc de ce drame sans précédent.
Fort heureusement, le violeur a été interpellé cinq jours après la disparition de Adnane. De même, ses 3 colocataires résidant près du domicile de la victime ont été aussi interpellés et placés en garde à vue. La police leur reproche d’être restés passifs après avoir reconnu leur ami sur les images de caméra-surveillance diffusées sur les réseaux sociaux. Selon Abdelkbir Farah, chef du service préfectoral de la police judiciaire de Tanger, le violeur avant son arrestation a tenté de brouiller les pistes en envoyant une lettre écrite au père de la victime réclamant une rançon en contrepartie de la libération de l’enfant, alors qu’il l’avait déjà tué et enterré, rapporte 2M.ma
Qu’ils soient de Tanger ou d’ailleurs, les Marocains sont en colère face à un drame d’une telle violence. Au micro de 2M, beaucoup ont dénoncé « l’assassinat d’une âme si innocente » et se disent blessés par un tel acte. Mohamed Taieb Bouchiba, le coordinateur de l’association “Touche pas à mon enfant”, souligne qu’ils ont milité pour un « système d’alerte à l’enlèvement d’enfants » qui se trouve avec la DGSN et qui permettrait aux médias de relayer les informations sur ce genre de situation pour faciliter les recherches.
Pendant que les parents du petit Adnane pleurent leur enfant, les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes de cet acte inhumain. Les Marocains dans leur majorité exigent que ce crime soit sévèrement puni.