Mesures anti-délocalisation, l’Etat français se rebiffe

10 août 2010 - 05h24 - France - Ecrit par : Jalil Laaboudi

« Les mesures protectionnistes ne peuvent que desservir la compétitivité des entreprises françaises… », soulignait Mohamed Horani, le président de la CGEM dans un message adressé dernièrement au patronat français (Medef).

Selon l’association marocaine de la relation client, le développement des centres d’appel au Maroc, ne nuit en rien à la création d’emploi en France, preuve en est les 250.000 personnes qui travaillent dans les centres d’appels en France et les 10.000 emplois créés dans le secteur de la relation client dans ce pays malgré la crise qui sévit depuis 2009.

Le secrétaire d’Etat français à l’Emploi, Laurent Wauquiez, qui ne parle plus de relocalisation, avoue tout de même que la délocalisation dans les métiers de services est une préoccupation majeure de son gouvernement, car elle menace les emplois en France.

Rappelons qu’à l’origine de cette polémique, la décision de Télé Performance, qui avait entraîné la fermeture de 8 sites dans l’Hexagone et la suppression de quelques 900 emplois, dans le but de s’implanter au Maroc et y créer environ 1.200 emplois.

Pour freiner les ardeurs des opérateurs français, plusieurs mesures sont proposées, dont les plus importantes sont, la sur-taxation des appels émis des sites implantés à l’étranger et l’encouragement des entreprises à la relocalisation des centres d’appels en France et l’obligation d’annoncer au client final le lieu de traitement des appels.

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Sujets associés : France - Délocalisation - Centres d’appel

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