Les familles marocaines résidant illégalement à Melilla seront soumises dès janvier 2013 à des tests ADN. Les autorités espagnoles veulent ainsi s’assurer que les enfants de ces familles, sont bien les leurs.
La mesure jugée raciste et xénophobe par la société civile de Melilla, viserait à lutter contre le trafic d’être humains. Avant son application, la justice devra toutefois statuer sur sa légalité.
Les autorités de la ville autonome soupçonnent de nombreux migrants d’avoir menti sur leur affiliation avec des enfants, pour obtenir une carte de séjour en Espagne. Ces mêmes autorités ont fait savoir jeudi que, si le contrôle par test ADN est autorisé, les enfants dont les liens de parenté ne sont pas prouvés seront immédiatement placés sous la tutelle de l’Etat espagnol.
D’après Associated Press, le centre d’accueil de Melilla abrite une centaine d’enfants en majorité originaire du Maroc et des pays nord africains.
A Melilla où le taux de fécondité chez la population marocaine est le plus élevé de l’enclave, 34% des nouveau-nés sont d’origine marocaine.
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