La trajectoire ascendante entamée par le tourisme marocain depuis janvier se poursuit à fin juin. En témoignent les recettes enregistrées. Il en est de même pour les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Le tourisme sexuel fait rage au Maroc et principalement à Marrakech, qui est en passe de devenir le Bangkok de l’Afrique et où des pédophiles sans scrupules abusent de petits enfants. C’est ce que montre un reportage réalisé par des journalistes espagnols s’étant fait passer pour des touristes en quête de plaisirs interdits.
Le reportage choc diffusé par une chaîne de télévision néerlandaise, débute sur une intervention de José, un touriste espagnol originaire de Malaga. L’homme explique sur un ton méprisant aux journalistes munis d’une caméra cachée, que ces enfants ne sont que des menteurs et des voleurs qu’il faut "utiliser et jeter comme des Kleenex". Pour satisfaire son appétit sexuel, ils se rend presque tous les mois au Maroc.
La place Jamaâ El Fna est une plaque tournante du tourisme sexuel, où des enfants vont à l’école la journée et sont proposés à des touristes par des proxénètes la nuit tombée. Les filles sont parfois récupérées à la vue de tous devant les collèges et lycées, puisque contre un peu d’argent, la police ferme les yeux.
Le tourisme sexuel à Marrakech est une réalité, explique l’ancien directeur de Defence for Children International, le Néerlandais Stan Meuwese, qui impute la recrudescence de ce phénomène à l’absence d’une politique d’Etat qui protège les enfants, esclaves sexuels de touristes égoïstes. Cette façon de faire rappelle le protectorat selon le chercheur pour qui les jeunes victimes garderont des séquelles à vie.
Reportage
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