
L’annulation par le roi Mohammed VI du rituel du sacrifice de l’Aïd Al-Adha ne fait pas que des heureux. Les « chennaqas » (intermédiaires et spéculateurs des secteurs de l’agriculture et de la pêche) se trouvent en difficulté.
Deux marins pêcheurs marocains figurent parmi les huit membres d’équipage secourus après le naufrage, mercredi après-midi, dans le sud de l’Espagne, du chalutier espagnol "Nuevo Pepita Aurora".
El Mfaddel Kacem et Mohamed Boukhari Aarab ont été secourus et transportés vers un hôpital de la localité de Puerto Real. Leurs jours ne sont pas en danger. Selon des sources officielles espagnoles, quatre marins pêcheurs espagnols sont morts et 4 autres portés disparus dans le naufrage du chalutier qui opérait dans les eaux marocaines.
Un précédent bilan faisait état de 3 morts et 5 portés disparus. Le navire, avec port d’attache à Barbate près de Tarifa, a fait naufrage mercredi vers 15h à 14 miles marins au sud-est de Barbate après avoir été renversé par les vents violents qu’a connus la région.
Huit des seize membres d’équipage du chalutier espagnol ont été secourus par un autre navire de pêche, alors qu’un important dispositif de sauvetage a été déployé dans la zone du naufrage pour tenter de localiser les quatre marins disparus.
Un autre navire de pêche, le "Benamahoma" qui passait près du lieu du drame a pu rescaper huit membres d’équipage et les a ramenés au port de Barbate. Deux hélicoptères de la Garde civile et de la Marine, des équipes de plongeurs de la Garde civile et plusieurs embarcations du service des secours maritimes poursuivaient toujours mercredi en fin de journée les opérations de recherche des quatre disparus.
Une vingtaine de sardiniers de Barbate opèrent actuellement dans les eaux territoriales marocaines en vertu de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne. Chaque navire emploie parmi ses membres d’équipage deux marins pêcheurs de nationalité marocaine.
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