Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.
Les Marocains sont de loin la première communauté à avoir bénéficié de la nationalité belge en 2013, accordée par la Chambre des Représentants. Avec 1.085 nouveaux belges, les Marocains dépassent largement les Congolais (594) ou encore les Russes (445).
La chambre des Représentants belge a été plus généreuse cette année en accordant à 8.122 personnes la nationalité belge, contre "seulement" 4.838 en 2012. Cette hausse est due à un "changement de méthode de travail au sein de la commission des Naturalisations, qui a augmenté sa charge de travail afin de voir davantage de dossiers et de résorber son retard", explique Georges Dallemagne, au journal Sudpresse.
Parmi les bénéficiaires, on retrouve les Marocains avec 1.085 personnes, suivis des Congolais (594), Russes (445) et les Roumains avec 380 et les Guinéens (355). Pour l’anecdote, 26 Français ont été naturalisés l’année dernière, la Belgique étant réputée pour avoir un système fiscal beaucoup plus avantageux que celui de l’hexagone.
Mais derrière ces bons chiffres, il ne faut pas oublier que la Belgique a durci sévèrement les conditions d’obtention de la nationalité belge. Avec la loi du 24 décembre 2012, entrée en vigueur en 2013, les étrangers souhaitant acquérir la nationalité belge doivent absolument connaitre une des langues nationales (Français, néerlandais ou Allemand) et être en possession d’un droit de séjour illimité. La Loi met également des critères très stricts pour éviter l’obtention rapide de la nationalité.
Les demandes de naturalisation ont baissé de manière drastique depuis l’entrée en vigueur de la loi. Alors qu’en 2012, près de 20.000 demandes avaient été introduites, moins de 3000 l’ont été en 2013. Et sur les demandes faites en 2013, rares sont celles qui seront satisfaites.
Quasiment toutes les naturalisations qui sont actuellement accordées le sont grâce à l’ancien régime (avant l’entrée en vigueur de la loi). Les parlementaires belges se donnent 2 à 3 ans pour traiter les 40.000 dossiers en attente.
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