
Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.
En quatre ans et demi, 1600 enfants ayant demandé l’asile aux Pays-bas, se sont évanouis dans la nature. Parmi eux figurent 325 enfants marocains, selon les dernières données du journal hollandais NRC Handelsblad.
Le Maroc et l’Algérie sont qualifiés de pays sûrs, dont les citoyens ne se voient pas accorder l’asile politique de manière systématique par les Pays-Bas. Les enfants marocains, ayant fait le voyage depuis l’Afrique, ne sont pas autorisés à rester sur place et sont en général expulsés vers leur pays d’origine.
Selon la loi néerlandaise, les personnes qui ne bénéficient pas de l’asile aux Pays-Bas sont obligées de quitter le territoire hollandais. L’Etat peut, toutefois, leur accorder une aide financière pour le rapatriement. "Les étrangers qui n’ont pas le droit de résidence aux Pays-Bas doivent quitter le pays. Quiconque ne quitte pas de son plein gré sera expulsé de force".
Selon un organisme néerlandais spécialisé dans l’organisation des centres pour mineurs, cité par Morocco World News, la majorité des enfants marocains aux Pays-Bas sont exploités par des réseaux criminels. Ils sont pour la plupart dépendants du Clonazepam, une drogue utilisée contre l’angoisse et l’épilepsie.
On estime aujourd’hui à 600 le nombre d’enfants marocains qui refusent d’être internés dans les centres pour mineurs. Ils sont souvent impliqués dans des infractions liées au vol ou au cambriolage. Selon le rapport annuel du ministère de la justice, 50% des délits commis sont liés aux enfants marocains aux Pays-bas.
Toujours selon ce rapport, plusieurs cas de violence ont été observés au niveau de ces centres , tels que les abus sexuels, comportement menaçant, suicide ou menace de suicide ainsi que la violation du règlement intérieur.
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