
Les gendarmes de la Brigade de recherches de Bouliac ont démantelé un réseau d’exploitation d’ouvriers agricoles. Six personnes ont été mises en examen jeudi 12 décembre, dont un couple de Marocains placé en détention provisoire.
Les ressortissants marocains résidant au Qatar sont loin de vivre dans le luxe au Qatar. Certains ont certes échappé à la misère au Maroc, mais habitent dans des taudis dans le pays et sont privés de la couverture médicale et sociale, ainsi que de la retraite.
Considéré par les travailleurs du monde comme l’ « l’Eldorado arabe », le Qatar séduit des ressortissants asiatiques et arabes, dont des Marocains. En dépit de sa taille, ce pays a connu un boom économique digne des plus riches nations de la planète. Pourtant, le Qatar a connu quelques désagréments, notamment en matière de respect des droits des travailleurs.
Outre les conditions de travail précaires, plusieurs migrants ont été victimes d’escroquerie par de fausses agences d’immigration, rapporte Al Akhbar, qui raconte l’aventure malheureuse de ce jeune marocain A. Hassan, qui a vendu un lot de terrains issu de l’héritage de ses parents pour s’offrir un visa de travail… au Qatar.
Une fois à Doha, non seulement il a appris la mauvaise nouvelle sur l’arnaque dont il avait été victime de la part d’une agence d’immigration fictive qui lui avait délivré un visa de tourisme moyennant 60.000 dirhams, il a dû errer pendant trois jours et trois nuits dans les rues de la capitale qatarie avant d’être pris en charge par des ressortissants marocains.
Tout comme Hassan, nombre de ses compatriotes ont connu le même sort. D’ailleurs, ces agissements ont fait grand bruit à Doha et la police qatarie a diligenté des enquêtes qui ont mené à l’arrestation du cerveau de cette bande, un Asiatique secondé par ses acolytes de différentes nationalités arabes, précise le quotidien Al Akhbar, cité par le360.
Le même média relève par ailleurs que d’autres ressortissants marocains ont été privés de la couverture médicale et sociale, ainsi que de la retraite et autres droits de travail, y compris les enseignants et les agents de police. A cela s’ajoutent les agissements discriminatoires dont ils sont fréquemment victimes, faute d’une reconnaissance juridique du conseil de la communauté marocaine à Qatar, sans oublier l’absence d’écoles marocaines et l’augmentation des loyers.
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