
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
L’étude "Migration et compétences" présentée mardi à Rabat, révèle que 42% des Marocains veulent quitter le Maroc. Le dossier brosse un tableau alarmant du désir des Marocains, d’émigrer vers l’occident, principalement pour des raisons socio-économiques.
"La migration ne semble pas être l’apanage des pauvres, mais un phénomène sociétal au Maroc" peut-on ainsi lire dans l’enquête, réalisée par l’agence européenne ETF en collaboration avec l’Association marocaine d’études et de recherches sur la migration (AMERM), et les autorités marocaines.
"La propension à migrer accroît avec les bonnes conditions sociales et les conditions économiques n’influencent pas non plus la propension à migrer d’une manière significative", nous apprend l’étude qui affirme que "la migration ne concerne pas seulement les catégories sociales pauvres ou les sans-emplois".
D’après les auteurs de l’étude, 48% des personnes rêvant d’immigration sont des hommes, contre seulement 35% de femmes. Malgré cela, le rapport parle d’une féminisation rapide de l’immigration, due principalement au regroupement familial.
L’enquête qui a concerné un échantillon de 4000 personnes issues de huit zones géographiques, démontre également que 33% des sondés n’aspirent que moyennement à émigrer, alors que 9% veulent à tout prix quitter le Maroc.
Quelques chiffres parus dans cette étude :
• 64% des jeunes marocains veulent quitter le pays
• 80% ont un niveau d’étude modeste
• 52% des habitants d’Agadir souhaitent quitter le Maroc
• 32% souhaitent partir en France
• 21% voudraient partir en Espagne
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