Depuis l’éclatement du scandale de corruption connu sous le nom de « Qatargate », les difficultés pour renvoyer les Marocains déboutés de leur demande d’asile vers leur pays d’origine se sont accrues.
L’Espagne compte aujourd’hui environ un million de Marocains résidant sur son sol, dont 250.000 sont en situation illégale, selon les chiffres qui viennent d’être dévoilés par l’Institut national de la statistique pour l’année 2018.
Ces Marocains, pour la plupart, sont devenus illégaux en Espagne après l’expiration de leur permis de résidence. Au plus fort de la crise de 2008, nombreux sont les Marocains qui n’ont pas pu renouveler leurs papiers suite à la perte de leurs emplois. D’autres, au contraire, sont arrivés illégalement dans le pays, après avoir traversé la Méditerranée.
D’après l’agence EFE, on compte aujourd’hui 180.000 enfants Marocains ou d’origine marocaine scolarisés dans les écoles espagnoles et depuis l’an 2000, 200.000 Marocains ont franchi le pas en faisant une demande de naturalisation, après parfois quelques refus.
Malgré ce nombre élevé de Marocains dans le pays, ils sont peu représentés dans la vie publique, contrairement aux autres pays européens comme la France ou la Belgique, où il n’est pas rare de trouver des parlementaires, des ministres ou des maires d’origine marocaine. Pour EFE, l’immigration récente des Marocains vers l’Espagne explique en partie cette différence.
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