Afin de rationaliser les dépenses et atténuer les coûts élevés des locations à l’étranger, le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a mis en place un plan stratégique.
Aucune nouvelle n’est disponible sur les 160.000 marocains installés en Libye, dont 60.000 n’ont pas d’autorisation de séjour. Plusieurs cris de détresse de cette communauté en grand danger sont déjà parvenus jusqu’au Maroc.
Une cellule de crise qui aurait déjà été mise en place au ministère des Affaires étrangères, étudie les moyens de rapatrier les marocains installés en Libye, alors que d’autres pays ont déjà commencé à évacuer leurs ressortissants.
Dimanche soir, Saïf Al Islam, le fils de Kadhafi, menaçait les libyens de "faire couler des rivières de sang dans toute la Libye", si le peuple n’arrêtait pas ses manifestations.
Lundi, la Libye s’est enfoncée encore un peu plus dans la violence. La capitale, Tripoli, a été bombardée et la ville de Benghazi est tombée entre les mains des manifestants. Mouammar Kadhafi serait lui en route vers le Venezuela, selon le ministère britannique des Affaires étrangères.
Les manifestations contre le régime libyen qui ont éclaté le 15 février dernier, suite à l’arrestation d’un militant des droits de l’homme, auraient fait environ 400 morts, indique la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.
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