Quatre mois de détention avec un sursis probatoire sur deux ans comportant des soins addictologiques. C’est la peine infligée au mari d’une Marocaine résidant à Brécey par le tribunal correctionnel de Coutances. Il a également écopé d’un stage de sensibilisation aux violences conjugales.
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Les faits se sont déroulés dans la matinée du 10 juin 2022. D’après le récit de la plaignante, tout est parti d’une accusation qu’elle a portée contre l’homme avec qui elle s’est mariée au Maroc en 2020 : mettre le volume de la musique très fort pour la réveiller. Une accusation que son conjoint n’a pas appréciée. Il la prend par le cou et tente de l’étrangler en la plaquant à plusieurs reprises contre un mur, rapporte La Manche Libre. Ensuite, il lui assène des gifles. Son mari estime qu’il « la nourrit » et qu’elle « n’a rien à dire », confie la victime. Dans la foulée, sa sœur lui vient au secours.
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Le lendemain, accompagnée de sa sœur et de sa belle-sœur, la victime dépose plainte pour violences, à l’encontre de son mari à la gendarmerie locale. Un examen médical révèle une contusion de l’œil gauche, des ecchymoses au thorax, une baisse de moral et des troubles du sommeil. Ces violences ont par conséquent entraîné une interruption de travail de deux jours. Lors de l’enquête, le prévenu « nie totalement les violences décrites par sa femme », mais change de version lors du procès. A la barre, il admet lui avoir « mis une claque », mais seulement après en avoir reçu une de la victime, qui lui reprochait d’avoir « pris l’apéro » à l’extérieur.