
Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.
Une Marocaine accusée d’avoir tué deux de ses enfants et d’avoir tenté de tuer le troisième est sous le coup d’une condamnation à une peine de 55 ans de prison en Espagne.
Le procureur du roi a requis 20 ans de prison pour l’assassinat de chaque enfant et 15 ans de prison pour la tentative avortée d’assassinat du troisième, rapporte l’agence EFE.
Agée de 27 ans, l’accusée a tué par asphyxie ses deux nourrissons qui avaient à peine trois mois et a tenté de le faire avec le troisième bébé sans y arriver.
Le décès du premier nourrisson, une fille, date du 28 juillet 2011. Le bébé né le 2 mai 2011 avait été admis en deux mois plusieurs fois à l’hôpital où il reste entre quatre et dix jours pour y être soigné.
Le deuxième bébé, également une fille, naît deux ans plus tard. Quelques semaines après sa naissance, elle est admise au service pédiatrique pour les mêmes motifs que le premier bébé, puis une nouvelle fois une dizaine de jours plus tard en urgence à l’hôpital.
L’équipe médicale remarque alors que l’état des bébés se détériore dès qu’ils sont en contact avec leur mère. Une enquête est ouverte par la police et la maman est surveillée 24h/24 qui ne révèle pas de violences physiques mais un comportement très détaché face à son bébé malade et la justice décide finalement de retirer l’enfant à ses parents pour le placer dans un centre de protection de l’enfance.
En novembre 2014, la belle-mère se présente à l’hôpital avec un bébé inconscient qui décèdera quelques heures plus tard malgré les efforts de l’équipe médicale. La police fait ensuite le lien entre la mort des bébés et la maman et décident de l’arrêter et depuis elle était incarcérée.
Juste avant son incarcération, elle avait déclaré devant la juge être convaincue que ses nourrissons étaient possédés par les djins et qu’il fallait donc les protéger.
Pour ces faits, le procureur a réclamé 55 ans ans de prison.
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