Le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baïtas, a voulu rassurer les Marocains résidant à l’étranger (MRE) au sujet de l’échange automatique d’informations financières et fiscales, signé par le royaume avec l’OCDE à Paris le 25 juin 2019.
Depuis le mercredi 26 juin et, ce, jusqu’au vendredi 28, Ismaël, 35 ans, comparaît devant la Cour d’Assises du Doubs. Il répond du meurtre de sa compagne, 39 ans et mère de deux enfants. Les faits remontent au 7 janvier 2017, à Besançon, dans le quartier des Orchamps.
Un crime qui fait froid dans le dos, à la description du médecin légiste, le premier jour du procès d’Ismaël Tijani, 35 ans, qui a ôté la vie à celle-là même qui partageait sa vie, depuis six mois.
En effet, le légiste a examiné le corps de la victime, a dit avoir recensé "treize plaies par arme blanche, dont neuf au niveau du cou et cinq sur le thorax, certaines, sur 17 cm de profondeur. Quant au visage, l’œil droit était tuméfié, la mâchoire fracturée, le nez fracassé". Sur les lieux du crime, les enquêteurs découvrent l’arme du crime, un couteau de 35 cm dont 22 cm de lame, rapporte L’Est Républicain.
Après le crime, Ismaël, qui a pris le soin de javelliser et de ranger l’appartement, a enroulé le corps de la victime dans huit couches de draps et de couvertures, en posant un diadème d’enfant sur sa tête, pour dit-il, "éviter au sang de se répandre encore plus dans la pièce". Cependant, à la barre, quand on lui demande l’explication du diadème, il dit ne plus se souvenir de l’avoir posé.
Au départ de cette violence inouïe, "une dispute qui avait éclaté au sein du couple autour du passé judiciaire et de la véritable identité d’Ismaël". En effet, celui-ci se serait fait passer pour "Saïd Chibani", en cachant être sorti de prison, cinq mois avant leur rencontre, après avoir purgé huit ans pour une affaire de viol et violences", rapporte la même source.
En réalité, "cette condamnation lui avait également valu un refus de naturalisation et un non-renouvellement de sa carte de séjour, laquelle avait expiré cinq mois [auparavant], de sorte qu’il devait être expulsé vers le Maroc, son pays d’origine", détaille le site d’information.
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