
Plusieurs semaines après la mort d’Omar, garçonnet de 4 ans, à la gare Rabat Agdal, l’ONCF a finalement décidé de réagir.
Les causes de la mort d’un jeune d’origine marocaine sont, pour l’heure, toujours inconnues. Mais, une enquête, actuellement ouverte, devra déterminer toutes les responsabilités dans le décès d’Ilyas, dans un centre pour mineurs, à Alméria, dans le sud de l’Espagne.
Une association d’aide aux jeunes migrants accuse les surveillants d’un centre pour migrants d’utilisation disproportionnée de la force, en vue de neutraliser le jeune marocain de 18 ans. Dans la plainte, ils parlent même d’homicide par imprudence et d’une possible suffocation à l’aide d’un matelas ou d’un oreiller.
Ilyas était en train de se blesser en voulant se tatouer lui-même, rapportent des témoins cités par la Vanguardia. Quand les surveillants ont tenté de le raisonner, il aurait réagi violemment et il a fallu six personnes pour le calmer.
Financé par la région andalouse et géré par une entreprise privée, ce centre avait déjà fait l’objet, dans le passé, de plaintes pour mauvais traitements, envers les mineurs. Les responsables ont toujours rejeté les accusations, les qualifiant "d’infondées". En 2015, par exemple, une vidéo avait été largement diffusée sur les réseaux sociaux, montrant un jeune attaché à son lit. Mais, la justice avait estimé que les images auraient pu être manipulées.
Quelques années plus tôt, un jeune homme avait perdu la vie, dans l’un des centres gérés par cette entreprise. On avait parlé alors d’une crise cardiaque. Mais, la famille de la victime avait remarqué la présence de plusieurs ecchymoses et de contusions sur le cadavre.
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