Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
Un Marocain n’ayant pas réussi à obtenir un repas offert une fois par semaine par la Communauté de Sant’Egidio dans la basilique Sainte-Marie-du-Trastevere à Rome en Italie, a poignardé deux hommes se trouvant dans l’édifice religieux, à l’arme blanche dimanche.
Prié de quitter les lieux et de revenir un peu plus tard pour bénéficier de son repas en raison d’un manque de places, le Marocain aurait accepté avant de revenir peu après muni d’un couteau. L’homme, 44 ans, a alors poignardé à plusieurs reprises un serveur et une personne d’origine roumaine, avant d’être immobilisé.
D’après Mario Marazziti, porte-parole de la Communauté de Sant’Egidio, ce drame reflète le degré de misère qui sévit en Italie depuis le début de la crise financière en 2008.
La basilique qui accueillait 20 à 25 personnes pour le repas dominical il y a quelques semaines, reçoit aujourd’hui de 100 à 120 personnes, dont une majorité d’immigrés, notamment Marocains, mais aussi des Italiens.
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