Un Marocain en prison en Espagne pour avoir « jeté » sa femme enceinte de la voiture

3 mai 2016 - 14h20 - Espagne - Ecrit par : Bladi.net

Une peine de six mois de prison ferme a été prononcée par le tribunal de Valladolid, dans le nord de l’Espagne, à l’encontre d’un Marocain qui a « jeté » sa femme de la voiture alors qu’elle était enceinte.

Les faits se sont produits le 9 mars dernier. Alors que le couple se trouvait à l’intérieur d’une fourgonnette, une dispute éclate et le mari jette sa femme sur le trottoir lui occasionnant une blessure à la cheville et surtout un risque élevé pour le bébé.

Devant le juge, l’accusé a nié avoir levé la main sur sa femme et l’avoir jetée en dehors de la voiture, mais il a reconnu une discussion houleuse avec son épouse sur un voyage au Maroc. Cette dernière souhaitait l’accompagner alors que le mari a catégoriquement refusé à cause, dit-il, de sa grossesse.

La femme, quant à elle, a affirmé devant le juge qu’elle avait trébuché avant de tomber sur le sol, tentant ainsi de blanchir son mari, mais deux témoins, d’abord un avocat qui a certifié au tribunal que le mari avait bien poussé sa femme en dehors de la voiture, alors qu’un professeur présent sur place a affirmé avoir vu le mari frapper son épouse.

En plus de cette peine de prison, le tribunal a prononcé une mesure d’éloignement du conjoint d’une durée de 18 mois.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Espagne - Droits et Justice - Valladolid

Ces articles devraient vous intéresser :

Une famille marocaine au tribunal de Beauvais pour un mariage blanc

Une famille marocaine est jugée devant le tribunal de Beauvais pour association de malfaiteurs dans le but d’organiser un mariage blanc. Le verdict est attendu le 12 janvier 2023.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

La justice confirme l’amende de 2,5 milliards de dirhams contre Maroc Telecom

Le recours de Maroc Telecomcontre la liquidation de l’astreinte imposée par l’agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), a été rejeté par la cour d’appel de Rabat.

Accusé de viol, Achraf Hakimi se sent « trompé et piégé », selon ses proches

Achraf Hakimi a été mis en examen vendredi pour viol. Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain (PSG), qui nie les faits, est soutenu par sa famille et son club. Selon ses proches, il dit se sentir « trompé ».

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Enfants hors mariage : « la fête d’une nuit est à payer pendant 21 ans »

Comme pour les couples mariés, les enfants nés hors mariage au Maroc seront pris en charge par les parents. Une disposition est prévue dans le nouveau Code pénal pour reconnaitre leur droit, a annoncé le ministre de la Justice Abdellatif Ouhabi.

Un ancien ministre interdit de quitter le Maroc après ses propos sur le roi Mohammed VI

Les autorités marocaines ont interdit à l’ancien ministre Mohamed Ziane de quitter le royaume, après ses déclarations contre le roi Mohammed VI dont il dénonçait l’absence prolongée.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.