Selon les révélations de Marianne, K., ce jeune homme était fiché par les services de police pour ses centres d’intérêts essentiellement orientés vers le terrorisme et les armes.
« Je vais décapiter la tête d’un gendarme et je vais la poser devant le magasin ou devant une gendarmerie ». Cette menace proférée en avril dernier, dans un supermarché de Mandelieu-la-Napoule, dans les Alpes-Maritimes, lui avait valu une garde à vue.
Avant cet incident au supermarché, le jeune homme avait eu affaire à la police trois fois de suite en 2019, relève l’hebdomadaire Marianne, évoquant le cas de la région de Cannes, où le nommé K., débout sur le toit de sa voiture, avait improvisé un prêche en djellaba devant des employés « médusés » de l’entreprise Thalès, spécialisée dans les armements.
Toujours en 2019, mais cette fois en octobre, il est interpellé en possession d’une arme blanche. « Au commissariat, il s’en prend à la France qu’il traite de pays de mécréants et aux femmes françaises qu’il juge impudiques », rapporte la même source. Le mois suivant, le jeune homme retombe aux mains de la police, cette fois, avec un cutter et du cannabis. Mais il aggrave son cas à la préfecture de Nice lorsqu’il ment sur sa situation administrative.
En avril 2021, les services de police vont se pencher sur son cas. Une enquête ouverte par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a démontré que ses centres d’intérêts tournent autour du terrorisme et des armes. « L’homme a fait des recherches sur internet pour savoir comment faire sauter un tribunal », informe la publication, qui précise que la préfecture et le ministère de l’Intérieur ont signé en urgence, un arrêté d’expulsion vers le Maroc, son pays d’origine.
L’homme gardé dans un centre de rétention administrative (CRA), à Nice, et qui répétait « Allah akbar » et confiait aux policiers vouloir mourir en martyr, a tenté un appel très vite repoussé par le juge des libertés et de la détention.
L’hebdomadaire souligne que cette procédure rare appliquée à ce jeune marocain, ne vise que quelques dizaines d’individus par an au casier judiciaire chargé. Et cela, s’explique selon Marianne, par la volonté du ministère de l’Intérieur de donner des signes forts en matière de sécurité et d’expulsions d’étrangers au profil dangereux.