Les débuts d’Aziz en France remontent en 2009. Il y reste sans visa et rencontre en 2013 Mathilde. Cette idylle est perturbée dès l’année suivante, car Aziz est emmené par des policiers à Toulouse pour être renvoyé au Maroc, son pays d’origine. Cependant, l’erreur ici, rappelle lepopulaire.fr, c’est que "la notification de l’obligation de quitter le territoire ne lui est en réalité pas destinée, et le tribunal administratif annulera bien cette décision".
Malgré cela, Aziz sera contraint de quitter par la force le territoire, mais il y oppose une résistance farouche. Cette tentative sera suivie d’une garde à vue de plusieurs jours desquels, selon son son avocate, Maître Ouangari, "Aziz ressortira avec de nombreuses blessures constatées par le CHU de Limoges le 29 décembre 2014. Pour échapper à nouveau à ce scénario de rapatriement forcé, Aziz va se cacher chez sa sœur à Lyon. Loin de tous ces événements, Mathilde qui n’avait aucune nouvelle de son compagnon pendant tout ce temps, a fini par se lasser de leur relation.
« J’avais beaucoup souffert, je me suis dit finalement ce n’est qu’un connard comme les autres, alors quand il est revenu me voir à mon restaurant, je n’ai pas voulu l’écouter. Il m’a envoyé des lettres, des messages, il m’appelait, il ne lâchait pas. Mais j’étais blessée et je ne voulais pas croire son histoire. Et puis un jour je l’ai informé que je quitterais bientôt Limoges. Il m’a dit "ne pars pas, épouse moi" », raconte Mathilde.
Au tribunal, c’est Hélène, la soeur de Mathilde qui porte sur la situation un témoignage assez touchant. : « Ils s’aiment vraiment vous savez. Le mariage c’était réfléchi, ils se connaissaient depuis plus de 5 ans. Ils veulent juste passer leur vie ensemble. » C’est justement cet amour qui nourrit chez eux tous, l’espoir d’une nouvelle appréciation du dossier d’Aziz.