Comment expliquer la flambée des prix de la tomate au Maroc ?
Hausse des prix, production, exportation, régulation du marché. Au Maroc, d’énormes défis s’imposent à la filière tomate.
Après une courte période de stabilité, le prix de la tomate a enregistré une nouvelle hausse au Maroc, atteignant jusqu’à 14 dirhams environ le kilo dans certaines villes comme Casablanca.
Nouvelle hausse des prix de la tomate au Maroc. Alors que le prix de ce produit très consommé par les Marocains ne dépassait pas 5 dirhams le kilo il y a quelques semaines, il a connu une forte augmentation ces derniers jours. À Casablanca par exemple, à la date du 8 mai 2024, les prix minimums de certains produits alimentaires et des viandes ont enregistré une hausse de 0,80 dirhams le kilo, et leur prix maximum de 2,80 dirhams le kilo, renseigne le bilan hebdomadaire des prix de gros des viandes, fruits et légumes.
À lire : Comment expliquer la flambée des prix de la tomate au Maroc ?
Ainsi, le prix du kilo de tomates varie entre 8,95 dirhams et 13,95 dirhams. Le prix d’une caisse de tomate, lui, peut s’établir à 250 dirhams. Cette hausse des prix peut s’expliquer « par divers facteurs, tels que les conditions météorologiques, l’offre et la demande, les coûts de production et de transport, ainsi que les politiques d’importation et d’exportation », explique un producteur de fruits et légumes à H24info, attribuant également cette tendance à la production limitée et l’insuffisance des quantités disponibles sur le marché.
Quant aux fruits, notamment les bananes, pommes et oranges locales et importées, leurs prix n’ont connu aucune hausse par rapport à la semaine précédente.
Aller plus loin
Hausse des prix, production, exportation, régulation du marché. Au Maroc, d’énormes défis s’imposent à la filière tomate.
Face à la flambée des prix de l’énergie et aux incertitudes politiques, le producteur belge de tomates Den Berk Délice prend les devants en s’installant au Maroc.
Le prix de la tomate ronde a augmenté ces derniers jours. Cette tendance devrait se poursuivre à l’approche du ramadan.
Des agriculteurs dans la région de Doukkala ont procédé à la destruction d’une partie de leurs récoltes de légumes, notamment de tomates, en raison de la baisse de la demande.
Ces articles devraient vous intéresser :