Outre les membres des commissions des finances des deux chambres du parlement, les représentants des ministères concernés participeront, eux aussi, à cette réunion, rapporte Le360. La TIC sur les boissons sucrées (sodas, jus de fruit, boissons énergisantes, boissons gazeuses) avaient fait l’objet de discussions lors de l’examen du projet de loi de finances de 2019. Les membres du gouvernement d’alors avaient retenu un amendement au cours de l’approbation de la première partie de ce projet de loi. Un amendement qui sera rejeté lors de l’examen par la Chambre des conseillers du PLF exercice 2019.
À lire : Maroc : les taxes sur les boissons sucrées augmentent de 50%
Le gouvernement avait expliqué que cette taxation devait permettre de lutter contre l’obésité dont souffrent de millions de Marocains. Sous d’autres cieux, une mesure pareille avait déjà été prise pour les mêmes raisons. Le cas de la France en est la parfaite illustration. En juillet 2018, l’hexagone « avait introduit des modifications sur cette taxe », dite « taxe soda », en vigueur depuis 2012 et « qui s’applique aux boissons contenant des sucres ajoutés ». De quoi contraindre les industriels à réduire la teneur en sucres de leurs produits, et tout particulièrement des sodas.