Immobilier : les Marocains craquent pour le centre-ville
La demande immobilière a connu un changement au Maroc. Les acheteurs privilégient de plus en plus des logements situés en centre-ville et coûtant près d’un million de dirhams.
Le secteur du crédit immobilier fait les frais de la crise qui sévit actuellement, au grand bonheur des clients solvables qui se retrouvent avantagés par le décrochage des taux de référence jamais enregistrés auparavant.
Selon l’Économiste, les transactions immobilières pourraient s’accélérer sur les deux premiers trimestres 2020, après le retrait de 4 % enregistré en 2019. En dépit du confinement et des inquiétudes soulevées de part et d’autre, la période à venir devrait être favorable à l’investissement immobilier, surtout en ce qui concerne la partie financement.
Les spécialistes expliquent que "le taux moyen du crédit à l’habitat a baissé de 43 points de base l’année dernière, à 4,5 %", sauf que "le peu de prospects qui animaient encore le marché bien avant la crise du covid-19, se sont mis en veille". Mais toujours est-il que les frais de loyer connaîtront une baisse conséquente à cause de la rareté des demandes.
Aujourd’hui, les banquiers ne désirent qu’une chose : accompagner et assister les entreprises et les ménages affectés par la crise en reportant "les échéances et le financement des charges d’exploitation". Mais cela ne les empêche pas de continuer à "financer" tous les projets en cours et d’étudier les initiatives en place. L’autre priorité des banques, est également d’accompagner des clients et de préparer le redémarrage après la crise.
Le journal affirme que les banques pourraient aussi constater une diminution de leur PNB face à une demande de crédit atone.
Aller plus loin
La demande immobilière a connu un changement au Maroc. Les acheteurs privilégient de plus en plus des logements situés en centre-ville et coûtant près d’un million de dirhams.
Ces articles devraient vous intéresser :