
Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
Les stéréotypes sur le Maroc persistent encore dans la presse espagnole et s’exacerbent au gré des conflits ou dissensions entre les deux pays, d’après les conclusions d’un colloque qui s’est déroulé à Tétouan, dans le nord du Maroc.
Sous le thème "L’image médiatique du Maroc en Espagne", le colloque organisé par l’université Abdelmalek Assadi de Tétouan, a rassemblé des professeurs universitaires et journalistes des deux rives de la Méditerranée, qui ont analysé les raisons de la persistance des préjugés et le fait que le Maroc continue à être considéré comme une source de problèmes par la presse espagnole.
Parmi les causes soulevées pas les intervenants, on note l’image renvoyée par certains immigrés marocains établis en Espagne, à qui on reproche de trop mettre en avant leur aspect culturel et religieux.
Le professeur Bernardo Díaz Nosty de l’Université de Malaga, déplore quant à lui le recours excessif "aux éléments toxiques" de la mémoire, appelant à surmonter les attitudes des ultranationalistes dans les deux pays.
Pour le professeur Bernabé López García, grand connaisseur du Maroc et auteur de plusieurs études sur les relations maroco-espagnoles, le Maroc a toujours été vu comme une force menaçante provenant du Sud, tandis que les personnes qui ont essayé de combattre ces préjugés sont tombées dans le "paternalisme et le folklore exotique".
Ces articles devraient vous intéresser :