La multiplication des cas positifs au COVID-19 ne semble pas inquiéter les propriétaires et employés des salons de massage. Plusieurs enseignes continuent d’ouvrir leurs portes aux clients, précisément dans les quartiers de la 4ᵉ zone administrative de la ville de Tanger. Pourtant, le ministère de l’Intérieur leur a demandé de ne pas exercer jusqu’à nouvel ordre.
Assabah fait observer qu’il s’agit des salons de massage qui ont été exclus de la décision de gel général d’activités susceptibles de rassembler un grand nombre de personnes dans des espaces confinés. En conséquence, l’interdiction de rassemblements dans les discothèques, bars et cafés à chicha, est peu suivie. Cette situation s’explique également par un laisser-aller des autorités locales qui, au lieu de taper du poing sur la table, versent dans la complaisance.
Même la commission, composée de membres des forces de l’ordre et d’équipes de sûreté, qui a mené, dimanche 15 mars, une campagne pour faire respecter la décision, n’a ciblé que les bars à chicha qui continuent d’exercer. Les salons de massage n’ont pas reçu la visite de cette commission.